Bea Bruske : Le courage des membres du SCFP

La présidente du Congrès du travail du Canada, Bea Bruske, a profité du congrès national pour saluer la détermination et le courage des membres du SCFP depuis 60 ans. « Il n’est pas surprenant que le SCFP ait résisté à l’épreuve du temps, a-t-elle affirmé. Les membres du SCFP n’ont peur de rien et ne reculent devant aucun combat. Les travailleuses et travailleurs de ce pays vous doivent une fière chandelle pour votre travail acharné. »

 

Bea Bruske a parlé du regain d’énergie et de militantisme que connait le mouvement syndical, et des travailleuses et travailleurs de tous les secteurs et de toutes les régions qui se mobilisent pour exiger mieux. « On en a assez du statu quo; les syndicats sont là pour aider les gens à se battre pour un meilleur avenir », a-t-elle lancé.  

 

Elle a salué le rôle des syndicats — et particulièrement des militant(e)s du SCFP — dans la récente élection d’un gouvernement néo-démocrate majoritaire au Manitoba. Mais elle a aussi mis en garde les membres contre les leaders de droite comme Pierre Poilievre qui cherchent à tout prix à renverser les progrès réalisés grâce au mouvement syndical. Enfin, Bea Bruske nous a rappelé que les membres du SCFP et le reste du mouvement syndical doivent, plus que jamais, appeler les gouvernements à freiner la cupidité des entreprises et se tourner vers des solutions répondant aux besoins des travailleuses et travailleurs en matière de santé et d’emploi, entre autres.

Faits saillants du congrès aujourd'hui

19 h

Forum sur la justice mondiale

Partout dans le monde, travailleuses et travailleurs font face aux inégalités, à la précarité d’emploi et à la privatisation. Le Forum sur la justice mondiale présentera des témoignages de travailleurs, de travailleuses et de communautés qui défendent leurs terres, leurs droits et leurs services publics.

Et plus encore...

Consultez l’horaire en ligne pour connaître les activités du congrès et leur emplacement.

Des nouvelles du congrès

Stratégie de lutte contre le racisme : renforcer le pouvoir du SCFP

Combattre le racisme renforce le SCFP. Tel était le message des vice-présidences à la diversité du SCFP, Debra Merrier et Aubrey Gonsalves, qui ont fait le point sur le travail réalisé pour mettre en œuvre la Stratégie du SCFP de lutte contre le racisme, 2021-2027.

Deux ans après l’adoption de la Stratégie, le changement est perceptible. Notre syndicat a progressé vers l’atteinte des dix objectifs, en se concentrant sur l’augmentation de la représentation des membres noir(e)s, autochtones et racisé(e)s, la création de ressources pour combattre le racisme à la table de négociation, l’offre de formations antiracistes à l’ensemble des membres et la collecte de données qui nous aideront à éliminer les obstacles et à bâtir un syndicat plus inclusif.

La Stratégie présente des actions que les membres et les sections locales peuvent mener pour combattre le racisme systémique dans leur milieu de travail, leur syndicat et leur communauté.

Debra Merrier et Aubrey Gonsalves ont reconnu les étapes franchies ensemble jusqu’à maintenant, et souligné le rôle de chaque membre pour déployer la Stratégie au cours des quatre prochaines années.

Assurer la santé et la sécurité au travail de tout le monde

La pandémie de COVID-19 a posé des défis sans précédent pour la santé et la sécurité au travail, tant au niveau de la santé physique que du bien-être et de la santé mentale. Le SCFP a surmonté ces défis et continue d’être à l’avant-garde pour promouvoir le bien-être global de l’ensemble des travailleuses et travailleurs. C’est l’une des conclusions du Forum sur la santé et la sécurité, où les délégué(e)s ont pu en apprendre plus sur le travail effectué par notre syndicat au cours des dernières années pour améliorer la santé et la sécurité au travail.

 

Le panel rassemblait des militant(e)s des secteurs de la santé, de l’éducation, du transport aérien et des services sociaux. Si chaque secteur avait ses propres préoccupations en matière de santé et de sécurité au travail, les panélistes ont convenu de l’universalité de certains thèmes. L’ensemble des travailleuses et des travailleurs méritent des environnements de travail sécuritaires et sains, exempts de violence et de préjudices physiques et psychosociaux.

 

Nous remercions à nouveau nos panélistes, Karla Sastaunik, Charline Cormier, Sandra MacDonald, Lee-Anne Lalli et Jordan Bray-Stone, d’avoir partagé leur expérience et leurs connaissances avec nous.

Lisa Skeete : une lutte inspirante pour la justice raciale

Le Prix Ed-Blackman 2023 est décerné à Lisa Skeete, une membre exceptionnelle du SCFP 4400 qui s’est battue toute sa vie pour la justice raciale et qui fait partie intégrante de la communauté noire caribéenne canadienne.

 

À l’université, Lisa a joué un rôle déterminant dans la création du Pan African Heritage Program (programme pour le patrimoine panafricain) et de la Caribbean Students Association (association des étudiant(e)s d’origine caribéenne). En plus de défendre les intérêts des étudiant(e)s, elle a interpellé l’administration de l’université sur des questions comme le racisme, le logement et l’insécurité alimentaire. Depuis qu’elle est membre du SCFP et déléguée syndicale, Lisa se bat pour de meilleures conditions de travail et contre la violence au travail, tout en faisant la liaison avec les organismes communautaires qui recherchent l’équité et l’inclusion grâce au Programme du patrimoine africain du Conseil scolaire du district de Toronto.

 

Militante de première ligne passionnée par l’équité et l’inclusion, Lisa est une mentore pour ses pairs, tant au sein de l’exécutif de sa section locale que comme animatrice et ombudspersonne pour le SCFP.

Des décennies de solidarité inébranlable

Le président de la Confédération des travailleurs et travailleuses des secteurs public et privé (CTSP) d’Haïti, Jean Bonald Golinsky Fatal, a livré un discours inspirant devant les congressistes du SCFP.

 

D’emblée, il a remercié le SCFP pour la solidarité inébranlable qu’il a manifestée envers le mouvement syndical haïtien au fil des décennies.

 

Ses paroles furent un puissant plaidoyer pour l’importance des services publics, particulièrement dans les pays en voie de développement. Il a évoqué les expériences vécues dans les pays du Sud, notamment en Haïti, où la privatisation des services publics a été douloureuse et l’est encore aujourd’hui.

 

Il a donné en exemple la cimenterie d’Haïti qui était une société d’État. Maintenant, le pays importe le ciment et les travailleurs et travailleuses de cette ancienne société publique sont au chômage.

 

M. Fatal a également souligné l’importance des syndicats pour la préservation de la démocratie, mais aussi pour la protection et la défense des droits des personnes moins nanties.

Passez à l'action

Le SCFP demande au gouvernement de privilégier le logement social et de d’investir des sommes importantes dans des projets résidentiels sans but lucratif. En mettant fin aux allègements fiscaux accordés aux FPI et à d’autres investisseurs agressifs, et en réinvestissant les centaines millions de dollars ainsi épargnés dans des projets de logement social, nous pouvons permettre à tout le monde d’être logé dignement et à un coût abordable.

 

Signez la pétition aujourd’hui pour réclamer des logements pour les gens, pas pour faire de l’argent!