Mercredi, les délégué(e)s ont réélu Mark Hancock et Candace Rennick à la tête du syndicat. Notre président national et notre secrétaire-trésorière nationale seront là pour nous guider dans les batailles à venir au cours des deux prochaines années.  

« Nous avons été témoins, au fil de notre histoire, du rôle essentiel des syndicats pour les droits du travail, de bons services publics et la justice sociale. C’est avec entrain et énergie que je continuerai de lutter pour l’avancement de nos membres, chaque jour », a affirmé Marck Hancock. Celui qui travaillait dans le secteur municipal en Colombie-Britannique entame son cinquième mandat comme président national. « Je remercie du fond du cœur nos membres, qui m’accordent à nouveau leur confiance pour représenter notre grand syndicat d’un océan à l’autre. Merci, mes ami(e)s. »  

« Je suis très honorée de la confiance et du soutien que vous me démontrez et je vous promets de travailler dur, avec et pour vous, pour relever les défis qui nous attendent. Je m’engage à toujours faire preuve de responsabilité et de transparence, tout en veillant à ce que nos finances restent saines », a déclaré Candace Rennick, qui travaillait auparavant dans le secteur des soins de longue durée en Ontario. Elle entame maintenant son deuxième mandat comme secrétaire-trésorière.   

Gurdeep Pandher, bien connu en ligne comme l’homme qui danse du Yukon, a énergisé les délégué(e)s du congrès avec sa performance, juste avant le début des travaux mercredi.

De sa demeure isolée du Yukon, Gurdeep Pandher danse le bhangra et d’autres danses traditionnelles du Punjab. Outre ses vidéos de danse en plein air, il a réalisé des performances rassembleuses dans de nombreuses villes et villages d’un bout à l’autre du pays.

Gurdeep Pandher a expliqué aux délégué(e)s qu’il se servait de la danse pour parler de joie. « La joie, c’est une avenue de guérison, a-t-il dit. Elle peut apporter un grand changement dans la vie d’une personne. »

Cet homme, qui danse en scandant « Happy! Happy! Happy! » (Heureux! Heureux! Heureux!), dégage une candeur irrésistible : impossible de ne pas se laisser entraîner. Il a fait fondre le cœur des syndicalistes les plus grognon(ne)s et, si tout le monde n’a pas exécuté quelques pas de danse, Gurdeep Pandher a certainement fait sourire tout le monde dans la salle, sans exception. On a même pu apercevoir notre président Mark Hancock et notre secrétaire-trésorière Candace Rennick sautiller sur scène.

Au Forum sur la justice mondiale, trois leaders à la tête de mouvements pour protéger les droits de la personne, la terre et les services publics ont livré des témoignages inspirants sur la résistance.

Berenice Celeita Alayon de NOMADESC (Association pour la recherche et l’action sociale) a parlé de l’espoir suscité par l’élection d’un président et vice-présidente de gauche en Colombie, tout en soulignant l’ampleur du travail à venir pour obtenir justice et guérir des décennies de violence, de violations des droits de la personne et de meurtres perpétrés par l’État.

Jean Boland Golinski Fatal, président de la Confédération des travailleurs et travailleuses des secteurs public et privé d’Haïti a décrit l’actuelle crise économique et politique qui frappe son pays et parlé de la nécessité de rallier le soutien de la communauté internationale pour des solutions déployées par le peuple haïtien.

Raymond Basilio, secrétaire général de l’Alliance of Concerned Teachers (ACT) a parlé de la façon dont le gouvernement philippin cible les leaders syndicaux comme lui parce qu’ils se battent pour les droits du travail et défendent les services publics. En raison des menaces à sa sécurité, il n’a pas vu sa famille depuis 2022.

Le prix Grace-Hartman de cette année est remis à Joëlle Ravary, une figure de proue du mouvement féministe au Québec. Avec son leadership passionné, sa rigueur, son énergie incomparable et son enthousiasme contagieux, Joëlle a fait tomber les obstacles qui se dressaient devant les femmes et ouvert la voie pour des générations de militantes.

L’une des premières femmes embauchées par Hydro-Québec pour travailler sur les lignes souterraines, Joëlle a mis sur pied dans sa section locale et au sein de sa division provinciale des comités de femmes qui sont devenus des comités des droits de la personne, en plus de contribuer à la campagne pour faire reconnaître le harcèlement sexuel comme une forme de discrimination fondée sur le genre. Elle a aussi négocié le droit au congé parental pour les femmes, les pères, les parents 2ELGBTQI+ et les parents adoptifs.

Joëlle a eu un impact considérable dans notre syndicat, au sein du mouvement syndical canadien et à l’échelle internationale. Elle a contribué à former des générations de militant(e)s syndicaux qui font progresser l’équité et les droits de la personne, et elle continue à inspirer les femmes qui luttent pour prendre leur place dans le mouvement syndical et ailleurs.

La militante syndicale colombienne Berenice Celeita Alayon, qui s’est adressée aux délégué(e)s mercredi, demande au gouvernement progressiste nouvellement élu dans son pays de mettre un terme aux violations des droits de la personne et à l’exploitation des ressources par de grandes entreprises mondiales. Elle a aussi pressé les délégué(e)s de continuer à poser des actes de solidarité internationale pour défendre les communautés et sauver des vies.

« Les gens qui ont voyagé en Colombie ont pu voir, très clairement, ce qui se passe dans notre pays après 212 ans de génocide », a raconté Berenice Celeita Alayon, soulignant que les militant(e)s syndicaux et communautaires, notamment des jeunes, continuaient d’être tués par de nouveaux groupes paramilitaires, malgré l’élection l’an dernier de Gustavo Petro à la présidence du pays et de Francia Márquez à la vice-présidence.

Berenice Celeita Alayon a remercié le SCFP pour les deux décennies de solidarité et Mark Hancock, spécialement, pour son soutien envers les militant(e)s pour les droits de la personne qui sont pris pour cibles — dont elle fait partie.  

« La façon d’être solidaire avec les pays où se déroule un génocide, c’est de se mobiliser, a-t-elle affirmé. Plus que jamais, le monde en a besoin. »

Lors de chaque congrès, nous prenons le temps de reconnaître l’excellent travail de nos sections locales et de nos divisions en remettant les prix des communications du SCFP. Ces prix ont été présentés au Déjeuner des communications mercredi matin.

Plus que jamais, il est important d’informer nos membres et le public, de faire entendre nos histoires. Les personnes chargées des communications dans nos sections locales et nos divisions réalisent du travail exceptionnel que ce soit en format imprimé, en ligne ou en personne. Leur travail contribue à bâtir des sections locales plus fortes en mobilisant et en informant les membres.

L’eau, c’est la vie est un appel urgent à la solidarité avec les peuples autochtones qui luttent pour l’eau potable et qui œuvrent à protéger et recouvrer l’eau sur leurs territoires.

Nous sommes aux côtés des peuples autochtones et nous exigeons la fin de l’injustice liée à l’eau.

Prenez l’engagement ! Écoutez, apprenez et agissez.